gattaca a écrit :Franchement associer toute les manquements de TNZ à Barker et toutes les réussite de Orcale à Ainslie me parait un peu excessif et simpliste.
J'admirais beaucoup le Sang froid de Barker au début, je le trouvais extrêmement rassurant pour son équipage la ou spithill semblait avoir du mal à gerér ses nerfs. Je pense d'ailleurs qu'en terme de barre pure, barker est meilleur. Spithill est un gros bourrin à la barre et ça n'aidait pas franchement à la qualité des manœuvres au début. Le mec qui tourne et qui estime que c'est aux autres de suivre.
Le seul reproche que l'on peut faire aux Kiwis est effectivement de s'être reposé sur leurs lauriers et de pas avoir suffisamment cherché à progresser et notamment sur un point que l'on peut attribuer à Barker: les départs.
Côté Oracle, tout ne vient évidemment pas d'Ainslie, mais il a été impérial et un tacticien inspiré ça rapporte beaucoup de longueurs.
En revanche le 0-8 qu c'est pris TNZ, pour moi Barker en est largement responsable. Je l'ai déjà écrit page précédente mais même avec un bateau plus rapide personne ne peut mettre 8 points d'affilée à un TNZ aussi préparé. Pourtant ça s'est produit et il y'a forcément un truc qui a merdé grave pour en arriver là, et pour moi ce truc c'est Barker qui a vu sa confiance s'envoler après 2 ou 3 succès d'affilée d'Oracle et qui s'est retrouvé tétanisé sur les starts, commettant des fautes de débutant, refusant le contact et laissant l'adversaire lui tourner autour. Et comme le barreur est le métronome d'un équipage et que tout le monde à bord se cale naturellement sur son rythme, son stress, ce sentiment d'être dominé, a contaminé l'équipage et notamment Davies qui a fait à son tour cette faute incroyable à la manche 17 (ou 18?).
Je vois ça de l'extérieur, mais pour prendre un 0-8 avec le niveau qu'ils avaient, c'est pas qu'une question de progression d'Oracle.
Yoyo a écrit :Une partie de la presse NZ traite son équipe de "dégonflés".
Alors ça c'est vraiment de la connerie de journaleux.
Helmina a écrit :(C'est pourquoi, même si ce sont les "champions" qui vont porter l'aboutissement sur l'eau, je regrette si souvent qu'on oublie l'énorme partie à terre. Pas que pour les hommes, mais parce que c'est principalement là que se bâtit, avant, et pendant, la victoire ou... la mort !).
Je crois que c'est la 1ère fois qu'une coupe s'est autant jouée sur l'eau, donc on oublie pas les "terriens" mais les naviguants ont eu un rôle plus important que d'habitude cette année.
rafat a écrit :Et en VMG, US17 était LARGEMENT plus rapide que ETNZ...
Cette article, c'est vraiment du n'importe quoi.... D'ailleurs sur la race19, d'un point de vue tactique, ETNZ a été proche du sans faute, c'est juste que leur bateau remontait moins bien au prés (surtout) et descendait moins bien au portant (un chouille) et virait comme une crêpe en comparaison à US17 et point barre!
A l'époque ou TNZ dominait, je trouvais que l'écart était infime. Et à la fin la domination s'était inversée mais je pense que l'écart restait infime.
Je pense que l'inversion de tendance entre le début et la fin ne vient pas que d'une progression d'Oracle mais aussi d'une régression de TNZ dûe aux naviguants. A l'oeil nu on voyait bien qu'il s étaient moins souverains, le vol était moins linéaire, les flybes étaient moins aériens et les virements quelques fois ratés ce qui n'arrivait jamais au début.
S'ils avaient échangé les bateaux, je pense qu'on aurait eu à peu près le même résultat.