Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la "psychologie" des marins en course ( et aussi quand ils sont confrontés au problème des autres ), je vous conseille de parcourir ce blog :
http://voileactu.blog.lemonde.fr/
Exemple sur l'impact des pb des autres :
Finalement la casse d’Alex Thomson a rappelé tout le monde à l’ordre. Cet avertissement leur ont montré qu’il fallait maintenant ménager le matériel. Les premiers ont été à fond depuis le départ et ils n’ont pas eu le temps de réfléchir à ça. Maintenant, je pense qu’ils ont compris que l’important est d’arriver. Il y a eu un changement psychologique pour les premiers.
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Sur la Volvo Ocean Race, les équipages n’ont pas le droit de se connecter à Internet, ni d’avoir des informations de l’extérieur. Alors dès qu’on a un problème, on peut en parler aux médias. On sait que les concurrents n’auront pas l’information. Sur le Vendée Globe, ce n’est pas le cas. Tous les teams ont accès à toutes les informations et peuvent les communiquer à leur skipper. Personnellement, je préfère le système de la Volvo Ocean Race car on ne cache rien. Sur le Vendée, on est obligé de ne rien divulguer. Par fierté mais c’est aussi par stratégie. On ne peut pas montrer à nos concurrents nos faiblesses. Si un va moins vite, on va tout de suite chercher à comprendre pourquoi. Et si on sait qu’il a un problème technique alors on peut changer de stratégie sur notre concurrent.
Mais il y a aussi plein d'autres choses intéressantes....
Elle a aussi écrit je ne sais plus où, comment elle faisait pour supporter par moment ce 100 % (qui n'est que l'optimum). Elle mettait "sa vitesse" (l'optimum prévu et rentré dans le logiciel) et elle s'enfermait à l'intérieur pour ne pas voir, pas sentir, parce qu'il fallait absolument la tenir, sinon dans le moment elle aurait levé le pied.
PS. Et je ne veux pas entendre que c'est une femme !

C'est bien pour ça qu'elle peut mettre sa sensibilité au service du réel vécu à bord !