phiver a écrit :
quandtu parles d'hiver austral le rechauffement n'a pas eu de consequences positives pour les marins ?
En ce qui concerne le réchauffement, on est en cette année d'el nino de proportion épique à 1°C de plus par rapport à l'ère préindustrielle et il est plutôt plus marqué dans l'hémisphère nord que dans le sud.
Cela peut avoir des conséquences climatiques majeures pour la faune et la flore mais rien qui empêche les hivers d'être moins cléments que les étés ou les conditions d'être franchement hostiles pendant l'hiver austral.
Dam a écrit : Je ne comprends plus Volodiaja, visuellement spindrift a l'air juste devant Idec et loin derrière BP alors qu'il devrait être bien plus près de BP...
La carte tient compte de la distance navire/arrivée. La route météorologique est actuellement quasi perpendiculaire à la route géographique. Donc BPV est géographiquement quasi à iso distance que Spindrift et Idec alors qu'en pratique, ils ont 1 journée de retard.
Explications chez Spindrift par rapport aux dates de départ
Or plus un voilier part tôt, moins il risque de rencontrer des glaces après la débâcle estivale de la banquise antarctique, mais en contrepartie la circulation des dépressions australes des océans Indien et Pacifique s’avère moins stabilisée (Banque Populaire V, Spindrift 2 et IDEC Sport en ont fait les frais, particulièrement dans le plus grand des océans) et surtout l’Atlantique est plus volage en début d’année. La cause en est la position de ses deux principaux anticyclones, des Açores au Nord, de Sainte-Hélène au Sud, ce qui entraîne une plus grande variabilité des conditions météorologiques.
donc on peut dire que théoriquement on peut trouver une autre date de départ MAIS pratiquement,c'est plus dangereux avec les glaces non stabilisées...
donc un axe de travail c'est d'améliorer encore la détection des glaces
si ce pb pouvait etre résolu la remontée de l'Atlantique serait plus "efficace" car on trouverait une période avec des vents moins volatiles et plus propice à une route "retour" plus courte
Dam a écrit : Je ne comprends plus Volodiaja, visuellement spindrift a l'air juste devant Idec et loin derrière BP alors qu'il devrait être bien plus près de BP...
La carte tient compte de la distance navire/arrivée. La route météorologique est actuellement quasi perpendiculaire à la route géographique. Donc BPV est géographiquement quasi à iso distance que Spindrift et Idec alors qu'en pratique, ils ont 1 journée de retard.
Les deux équipages vont maintenant naviguer différemment. Spindrift va clairement lever le pied (peut-être meme en laissant passer les dépressions), alors qu'IDEC veut faire péter le record partiel Equateur/ouessant.
J'ai aussi lu sur le Télégramme que le pb de foil endommagé par un OFNI aurait fait perdre 3 à 4 knt tribord amure.
Tiketitan a écrit : Explications chez Spindrift par rapport aux dates de départ
Or plus un voilier part tôt, moins il risque de rencontrer des glaces après la débâcle estivale de la banquise antarctique, mais en contrepartie la circulation des dépressions australes des océans Indien et Pacifique s’avère moins stabilisée (Banque Populaire V, Spindrift 2 et IDEC Sport en ont fait les frais, particulièrement dans le plus grand des océans) et surtout l’Atlantique est plus volage en début d’année. La cause en est la position de ses deux principaux anticyclones, des Açores au Nord, de Sainte-Hélène au Sud, ce qui entraîne une plus grande variabilité des conditions météorologiques.
On sait la proportion de tentative fructueuse entre les departs tôt en saison par rapport aux departs "tardifs" .... ODK en a fait quelques unes si je me souvient !
je vois 2 autres inconvénients avec les départs tardifs:
- La durée du jours dans la grand sud est moins optimum et ca semble important pour barrer efficacement.
- si le rythme dépressionnaires hivernale s'installe pendant plusieurs semaine (comme en ce moment), ben tu pars jamais et tu fais "une Bidé" !
Tiketitan a écrit : Explications chez Spindrift par rapport aux dates de départ
Or plus un voilier part tôt, moins il risque de rencontrer des glaces après la débâcle estivale de la banquise antarctique, mais en contrepartie la circulation des dépressions australes des océans Indien et Pacifique s’avère moins stabilisée (Banque Populaire V, Spindrift 2 et IDEC Sport en ont fait les frais, particulièrement dans le plus grand des océans) et surtout l’Atlantique est plus volage en début d’année. La cause en est la position de ses deux principaux anticyclones, des Açores au Nord, de Sainte-Hélène au Sud, ce qui entraîne une plus grande variabilité des conditions météorologiques.
On sait la proportion de tentative fructueuse entre les departs tôt en saison par rapport aux departs "tardifs" .... ODK en a fait quelques unes si je me souvient !
ca compte les ODK ?
La méthode Coué n'a jamais empéché la pluie de tomber
Holé a écrit :
J'ai aussi lu sur le Télégramme que le pb de foil endommagé par un OFNI aurait fait perdre 3 à 4 knt tribord amure.
c'est probable...
A certaines allures, dans certaines conditions. Ça ne leur a surement pas fait perdre 3-4kts 50% du temps, même si le handicap était forcément significatif au global.
si tu y réfléchit un foil endommagé, dés qu'il est en appui, ca doit te gener qusi tout le temps et surtout au dessus de 20 kn.
et 20 kn sur ces bateaux, c'est quasi banal
La méthode Coué n'a jamais empéché la pluie de tomber
