[Defender] Oracle Team USA

Et oui, on les connait à présent
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Hel
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Message par Hel »

Gros a écrit :Je déconseille fortement ces bottillons. :roll: :oops:
Et tu as bien raison ! Joey Newton se pète la gueule... et se fait larguer en cours de route !
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Dam
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Message par Dam »

Vous imaginez la rage du pauvre gars contre lui-même:
- Il loupe la 1ère manche qu'il attendait depuis des années;
- Il fout ses copains dans le pétrin.

L'horreur pour le Joey. Il a du se donner à 120% à la 2ème.
Yoyo
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Message par Yoyo »

http://www.stuff.co.nz/sport/americas-c ... ting-words

Spithill s'est laché sur Twitter, ça pourrait lui attirer des ennuis apparemment.
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Dam
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Message par Dam »

Lu sur lequipe.fr

La méthode Ellison

Alors que Oracle Team USA a remporté mercredi la 34e Coupe de l'America, retour sur le personnage sans qui l'aventure ne serait pas : Larry Ellison.Oracle Team USA a réussi son exploit, Larry Ellison aussi. (Reuters)

Cela tient du gag mais pas forcément du hasard. Les affiches disséminées dans toute la ville de San Francisco sont formelles. Coupe de l'America : du 7 au 21 septembre. OracleOpenWorld : du 22 au 26 septembre. La plus prestigieuse compétition de voile et une annuelle convention industrielle. Dont Larry Ellison est, ici et là, le maître d'œuvre. Qui devaient se succéder au jour près mais que les aléas météorologiques ont fait se superposer. Comme s'il existait entre les deux événements une autre correspondance qu'un simple lien de paternité. De fait, ce lien supplémentaire existe et il y a tout à parier que dans les années qui viennent il en soit fait souvent mention.

On résume : Larry Ellison est né il y a 66 ans dans le Bronx, un quartier pas autrement rieur de New York. Il n'a pas connu son père et a été abandonné par sa mère. Né Sellman, il a pris le nom de Ellison en rapport avec Ellis Island qui, jadis accueillait à New York tous les émigrants sans le sous venus d'Europe. Ses études furent toujours hasardeuses, ses relations souvent malheureuses. Cela ne l'empêcha pas de se spécialiser dans le commerce informatique, de s'y épanouir et d'accumuler, au bout du compte, un pactole évalué à près de 43 millions de dollars.

Le «bad boy de la technologique» ne fait pas toujours l'unanimité. Dans les beaux quartiers, les officines politiques et les cénacles financiers ont se pince souvent le nez dès qu'il est question de ses œuvres. L'homme est néanmoins populaire. Quatre divorces et un yacht de 288 mètres méritent sans doute considération. Et plus encore sa réussite industrielle. Un quasi-monopole en matière de logiciels professionnels et 100 000 employés disséminés de part le monde.

«Pour la première fois de ma vie, je n'étais pas maître de la situation» La voile ? On y vient. Ellison en pince, mais ni plus ni moins que des voitures surpuissantes ou des peintres japonais. Le virage a lieu en 1998. Entre Sydney et Hobart. A bord de " Sayonara " son yacht et sur le parcours d'une des grandes classiques du calendrier mondial. La temps tourne vilain. Une douzaine de bateaux sont en perdition, six marins portés disparus. «Pour la première fois de ma vie, je n'étais pas maître de la situation» : planqué au fond de sa bannette, Ellison n'apprécie guère ce nouveau statut. A la barre c'est Chris Dickson, le skipper néo-zélandais, qui commande la manœuvre et qui, d'ailleurs, conduira le bateau à la victoire.

De ce traumatisme est né une idée : devenir le maître de la Coupe de l'America. Selon les mêmes méthodes qui lui ont souri dans le monde des affaires. En bousculant plus qu'en obéissant. Faire aussi bien ou mieux que William Rockfeller, Thomas Lipton, Harold Vanderbilt, Ted Turner, Raul Gardini ou Bill Koch, tous pareillement trempés dans cette aventures depuis plus d'un siècle : un challenge de plus à la mesure de son ambition.

«Il veut convaincre même ceux qui sont atteint du mal de mer», Coutts C'est Dickson, très introduit dans le milieu, qui, en 2003, lui montre la marche à suivre. Une 1ère Coupe pour voir et néanmoins achevée en finale des challengers. Quatre ans plus tard, à Valence, Ellison met les bouchées doubles. Sa mise de départ est astronomique et la facture finale plus douloureuse encore. Pas moins de 170 techniciens et ingénieurs sont aux ordres. Mais Dickson perd ses nerfs et l'affaire sombre plus vite qu'il n'était prévu. La tasse est saumâtre d'autant que le vainqueur cette année là, le Suisse Ernesto Bertarelli, incarne tout ce qu'il abhorre : une éducation pincée, un héritage familial tombé du ciel, des caprices d'enfant gâté.

On connaît la suite : l'affrontement des deux egos. Treize mois de procédure judiciaire. Deux paquebots à voile pour en découdre. Et le monstre US (doté d'une aile de 70 m !) qui finalement prend le dessus en mars 2010. Ellison aurait pu s'arrêter là. Mais il poursuit son idée : bousculer les habitudes de la Coupe. Ouvrir le spectre de ses adorateurs. Donner du peps, de la jeunesse, du spectaculaire à une compétition trop amidonnée à son goût. «Il veut convaincre même ceux qui sont atteint du mal de mer» admettait il y a peu Russel Coutts, son bras droit désigné depuis plus de cinq ans. Où l'on revient à la fameuse convention de San Francisco, aux deux événements qui se succèdent et finalement se chevauchent. Et qui, au final, relèvent, au yeux de leur bailleur principal, de la même logique. Rassembler, motiver, se battre, ne jamais se décourager. Plus qu'une recette : une philosophie. Que Larry Ellison, avec la modestie qui le caractérise, revendiquera de nombreuses années encore.
Benoît HEIMERMANN
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