Arnode wrote: Côté Orient Express Team, il y a quelques vidéos sur Facebook/YouTube mais le public ne suit pas, seulement 200 à 300 vues, 90 abonnés... Il va falloir accrocher les gens!
Ben si t'est cocorico toute l'année et que tu nommes ton défi Orient Express t 'as un problème de com .c 'est sûr......
L'évolution est surtout dans les crânes européens,anglais et américains
Car il a fallu qu 'un défi Neo Zed ,nation un poil moins conservatrice ,fasse voler un bateau de la coupe pour que ,ce qui était
validé depuis largement, plus de 50 ans, devienne incontournable !!!
Car il y a longtemps,très longtemps ,dans une autre galaxie ca volait déja et plutôt bien .il y a plus de 70 années
J 'ai acheté mon premier bouquin sur les hydrofoils en 1970 !!!!!! une si longue attente pour que les foils percent les flots de la Coupe
leloublan wrote: L'évolution est surtout dans les crânes européens,anglais et américains
Car il a fallu qu 'un défi Neo Zed ,nation un poil moins conservatrice ,fasse voler un bateau de la coupe pour que ,ce qui était
validé depuis largement, plus de 50 ans, devienne incontournable !!!
Car il y a longtemps,très longtemps ,dans une autre galaxie ca volait déja et plutôt bien .il y a plus de 70 années
J 'ai acheté mon premier bouquin sur les hydrofoils en 1970 !!!!!! une si longue attente pour que les foils percent les flots de la Coupe
Notre heros (tabarly) y croyait aussi avec paul ricard mais les materiaux s'etait pas ca, mais il y a des images de Tabarly volant sur un proto...
mais bon apres apres...
Hier, la pré-forme du moule de la coque de l’AC75 #OrientExpressRacingTeam était en transfert entre le chantier SMM de Lanester et le chantier Multiplast - Groupe Carboman à Vannes…
gloups wrote: Ben comme d'hab, le cup déclanche des truc bizarre. apres comme d'hab on arrive a des grands mots.. mais c'est ca quand l'argent s'emmaille ca devient du n'importe quoi ..
Apres on va voir de quoi ca va accouche cette fois ci.
Oui. Oui, ça c’est la cup.
PS. Pour les pseudo cerveaux visionnaires, suisses de préférence, plutôt qu’attendre fallait agir ! Non mais ! Ça va bien de se faire conspuer sans arrêt depuis 70 ans !
Bruno Dubois : « Sur le projet de coupe, rien n'aurait pu aller plus vite »
4 septembre 2023
–
Coupe de l'America , SailGP
La rentrée scolaire est particulièrement chargée pour Bruno Dubois qui, entre trois Grands Prix SailGP en quatre semaines – dont celui de France à Saint-Tropez (9-10 septembre) – est l'épreuve à domicile de l'équipe française dont il est le team manager et la première régate préliminaire de la 37ème America's Cup du 14 au 17 septembre pour le challenge Orient Express Racing Team qu'il codirige. Tip & Shaft l'a rattrapé.
▶︎ Bruno, commençons par SailGP, l'équipe de France a débuté la saison 4 avec des performances moyennes à Chicago (6ème) puis Los Angeles (8ème), comment les expliquez-vous ?
Quentin (Delapierre) voulait essayer de nouvelles choses, comme la façon de voler, la communication ou les manœuvres, pour essayer de se rapprocher en termes de vitesse d'équipes comme l'Australie, ça n'a pas vraiment marché . Il a peut-être envie d'avancer un peu trop vite à mon goût, il met la barre très haute. A Chicago, nous avons quand même gagné une course, mais il y a eu des manœuvres qui ne se sont pas bien passées et qui ont coûté cher. Et à Los Angeles, c’est lui qui se sentait un peu fatigué. Comme il y avait une pause après, je lui ai dit d'aller se reposer et revenir à Barcelone un peu plus tôt que prévu pour que tout soit remis sur les rails. Il s'est remis en question, il a pris des vacances et revient fort à Saint-Tropez, on verra ce qui se passe.
▶︎ Le Néo-Zélandais Jason Saunders a pris la place de François Morvan au poste de contrôleur de vol, pourquoi ?
Quentin et François n'avaient plus la même vision du poste de contrôleur de vol, Quentin a donc pris cette décision difficile . Mais François est un excellent marin et nous sommes heureux qu'il puisse montrer que son talent avec les Suisses [il remplace… Jason Saunders, NDLR].
▶︎ L'Espagne a décroché sa première victoire à Los Angeles, le Canada a terminé 3ème puis 4ème lors des deux premiers Grands Prix, avec cette concurrence croissante, est-il de plus en plus difficile de s'imposer sur ce circuit ?
Oui clairement et c'est ce qui est bien, tout est mis en place pour que les équipes qui arrivent plus tard puissent se mettre à niveau, au niveau des autres, car SailGP leur donne l'opportunité de s'entraîner davantage. Et je pense que ça va continuer, il y aura des changements réguliers de dirigeants. Depuis le début, Russell (Coutts, le patron de SailGP) n'a jamais voulu qu'une ou deux équipes dominent, c'est un circuit en perpétuel mouvement .
« Nous avons été plus rapides que les autres
dans la mise en place de nos projets jeunesse et femmes »
▶︎ Passons maintenant à la Coupe, quand vous regardez le défi français aujourd'hui, qu'est-ce que vous pensez ?
Certains se demandent si nous sommes très en retard, un peu en retard ou simplement à l'heure. Moi? Je ne pense pas comme ça, j'essaie juste d'insuffler de la positivité dans l'équipe . S'il y a constamment des critiques et des critiques sur nous-mêmes si nous voulons y arriver, c'est du gaspillage d'énergie. Ce que je vois, c'est que nous avons signé un sponsor juste avant Noël et que le lendemain nous avons commandé l'AC40 dont on nous avait promis une livraison mi-août, c'est exactement ce qui se passe. Alors là-dessus, nous n’avons pas perdu de temps. En parallèle, nous avons réussi à installer une base en un temps record en rachetant deux chantiers navals – dont des tentes, une trentaine de conteneurs et des outils de la Volvo Ocean Race 2017-2018. Nous avons pris un énorme raccourci, car en général cela prend six à sept mois. Et avoir commandé le package de conception en Nouvelle-Zélande nous permet également d'être à l'heure. En matière de sponsoring, je pense que nous serons dans les limites des objectifs budgétaires que nous nous sommes fixés.
▶︎ Alors tout se passe comme vous l'espériez ?
La seule autre chose que nous aurions pu faire était d'acheter un AC75 d'entraînement , comme le Te Kahu de Team New Zealand, ce qui n'était tout simplement pas possible pour des raisons financières. J'aurais aussi aimé avoir un bateau-école plus tôt, mais la règle était claire, c'était premier arrivé, premier servi. Nous savions dès le départ que nous n'aurions notre AC40 que quelques semaines avant Vilanova, mais ce n'est pas grave, nous prenons cet événement comme une régate de démonstration . Nous ferons quatre mois de formation jusqu'à la fin de l'année avec l'AC40 en version classe (one design, pas de changement possible) puis nous passerons en mode LEQ12 (inférieur ou égal à 12m, bateau de développement) de janvier jusqu'au printemps, avant la livraison de notre AC75.
▶︎ Où en êtes-vous avec l'AC75 et est-ce une garantie d'avoir un bon bateau ?
Là encore, nous sommes totalement dans les temps, puisque nous avons terminé le moule chez Multiplast . C'est la garantie d'avoir accès au meilleur de ce qui a été fait dans un passé récent. Après, peut-être qu'une équipe arrivera à quelque chose de bien meilleur que les autres, mais au moins cela nous garantit de ne pas nous perdre dans notre coin . Et si nous enchaînons avec la prochaine Coupe, comme c'est notre ambition, nous avons une base de travail extraordinaire. Donc, si l’on considère l’ensemble par rapport à notre point de départ en décembre dernier, l’évolution est tout à fait dans les délais., rien n'aurait pu aller plus vite. Il y a même une chose sur laquelle nous sommes plus rapides que les autres : nous avons été parmi les premiers à sélectionner nos jeunes et nos femmes. Dans notre budget avec Orient Express, nous avons trouvé de quoi faire tourner les deux équipes qui sont entièrement sponsorisées . Cela leur permet de déjà courir en 69F, ils concourront également en ETF26, ont commencé à travailler sur le simulateur à Barcelone et navigueront également bientôt en AC40, accompagnés par l'équipe de notre Cup… Et nous ne sommes pas vraiment en retard car nous faire fonctionner les deux plateformes , notamment grâce à SailGP [la composition des deux équipes de voile est identique pour le noyau dur, NDLR] qui nous permet de continuer à naviguer ensemble.
"Quand la France n'est pas en Coupe,
le pays prend du retard"
▶︎ Qu'attendez-vous de la première régate à Vilanova ?
Pas grand chose, ne vous y trompez pas, il faut du temps pour apprivoiser la bête. Nous aurons fait au maximum deux semaines d'entraînement avant de partir pour Saint-Tropez puis de poursuivre directement vers Vilanova. Mais ce sera l'occasion de faire le point sur les autres , de regarder de plus près ce qu'ils font. Nous espérons pouvoir concourir un peu plus en novembre à Djeddah, car nous aurons eu environ un mois d'entraînement en plus, donc normalement, nous aurons un peu plus de contrôle sur le bateau. Je vous rappelle que notre objectif est de performer en SailGP et en Cup, donc on prend l'AC40 comme un moyen pour y arriver, notre objectif n'est pas de gagner les deux régates préliminaires en AC40, il faut être objectif et réaliste.
▶︎ Les récents défis français, montés tardivement et avec peu de moyens, n'ont guère été concluants sur le plan sportif. Pensez-vous réussir à améliorer le regard quelque peu sceptique des Français sur la Coupe ?
Dans la course au large on a une base tellement solide qu'on n'est pas du tout dans cet état d'esprit, je trouve qu'en France, on se dit trop souvent qu'on n'y arrivera pas, il y a de la négativité . Chaque jour, nous avons toujours les mêmes remarques. Je travaille avec l'équipe pour sortir de là, on a bien vu sur SailGP que quand on est dans le bon état d'esprit, on peut battre James Spithill, Ben Ainslie, Peter Burling ou Tom Slingsby sans problème… C'est pour cela qu'il faut considérer la Coupe de l'America comme incontournable pour la France, ce qu'on y apprend profite à tout l'écosystème, et même à l'industrie française, c'est extrêmement important d'être présent . Notre ambition, en plus de gagner un jour, est de monter un grand projet pour qu'il serve tous les jeunes avec qui nous travaillons et, plus tard, leur donne l'opportunité de faire autre chose, SailGP, le Vendée Globe, Ultim… Regardez le nombre d'ingénieurs français dans toutes les équipes de Coupe, beaucoup d'entre eux ont déjà traversé des challenges français. Tout le monde vous dira qu'ils ont beaucoup appris sur la Coupe, qu'elle les a sortis de leur zone de confort franco-française. A tous les niveaux, on en apprend beaucoup sur un projet de Coupe , quand la France n'est pas là, le pays prend du retard.
▶︎ La France peut-elle le gagner ?
Je ne sais pas si la France peut gagner, mais ce que je peux vous dire, c'est que nous avons mis en place un système solide et pragmatique qui nous permettra d'être très performants et de ne pas nous reposer sur trop d'inconnues. Or, je me trompe peut-être totalement, le sport d’élite n’est pas une science exacte. Et en tête, nous regardons plus loin , la 38ème Coupe se disputera sur les mêmes bateaux, donc nous savons que si nous faisons les choses correctement et racontons une belle histoire, nous donnerons envie à nos partenaires de continuer à nous suivre. Et évidemment, nous aurons alors encore plus de chances de bien performer.
Photo : Martin Keruzoré / Equipe Orient Express Racing
Tip & Shaft Connect Nantes Septembre 2023
Tip & Shaft est le média
expert de la voile de compétition
Des paroles déjà entendue .... la 38eme coupe se fera sur le même bateau ... si nous enchaînons avec la prochaine Coupe, comme c'est notre ambition ...
bugs wrote: Si j'ai tout bien compris, OE est parti pour 2 éditions si le bateau reste le même...
A ce que j'ai compris .... ils se sont engagés (comme d'habitude je dirais) pour 2 éditions , MAIS ....
Si le bateau reste le même (les investissement de la cup 1 profiteront à la suivante , bateau(x) disponible)
et le budget dispo actuellement ne couvre que la Cup 1 --> il faudra trouver l'argent ....
(en gros, ils n'ont pas un budget pour 2 cup actuellement, .... juste qu'ils aimeraient ... surtout si le bateau reste pareil .... voilà voilà ... comme d'habitude quoi ! ... des intentions)
Arnode wrote: Côté Orient Express Team, il y a quelques vidéos sur Facebook/YouTube mais le public ne suit pas, seulement 200 à 300 vues, 90 abonnés... Il va falloir accrocher les gens!
Ben si t'est cocorico toute l'année et que tu nommes ton défi Orient Express t 'as un problème de com .c 'est sûr......
Tellement raison. A la fois, on a évité "Wagons-Lits"
pour vendre une marque de luxe a l’international il faut une image forte.
accor n'avais pas de marque de luxe et a "re"lancé la marque OE pour cela avec le train et les paquebots à voiles.
au vu du luxe (donc du prix) je ne pense pas que le commun des mortels soient clients et une image ciblée comme la cup n'est pas forcement une mauvaise idée.
après je ne bosse pas dans la com.
