Et donc aujord'hui :
“The Cogito Project” (USA) : Doit naviguer mais pas de nouvelles
“Team Canada” (Canada) : muet ...
“Hydros” (Suisse) : bavards survitaminés
“Challenge Italia” (Italie) : muet mais un bateau doit etre construit. Mais muet...
“Team Invictus” (GB) : muet malheureusement
“Challenge France” (France) : bavard!
“Franck Cammas Racing” (France) : visuellement bavard, navigue, dessine, design. Ca bouge discretement à Lorient.
“Mer Agitée” - Mich Desj (France) : muet et out. Apparement. Depuis les 2 F18 ailés... pas de nouvelles.
Pas de sous pour le MOD70, Mich' en Figaro (le truc avec le plomb sous l'eau) bref...
- Les 3 parties de l'article "l'épopée australienne" dans la Classe C
- La présentation de Team Invictus
- Des nouvelles de Steve Clark (Cogito et Aethon)
- Entrainements de Challenge France à bord de Patient Lady VI
- Interview de Loic Dorez (Groupama C)
- Les Canadiens qui volent
- Les Suisses qui demenagent
- La mise à l'eau de Groupama C à Lorient
Etc etc etc...
Toujours histoire d'apporter de l'eau au moulin (qui n'est pas tres actif ici ces derniers temps)
Moulin qui risque de bientôt tourner à plein régime
Les derniers Class C sont absolument superbes... (Et, d'un point de vue purement esthétique, on a ***enfin*** laissé de côté ces maudites coques bananes!)
Les trois teams volent de façon très stable et vont taquiner les 30 noeuds (selon les premières infos, faut demander à ABCclass pour avoir plus d'infos!). Les trois teams ont fait le choix du trois pattes en amont et je pense sans se concerter. Ces foilers sont soumis à la jauge Class C, qui, pour memoire, n'a pas d'autre contraintes que longueur, largeur, et surface portante (plus deux ou trois détails d'inscriptions sur la voile, et la règle 6: "there is NO rule number 6")
Donc on peut penser que ces trois bateaux tout neufs et criants de technologie représentent ce qu'on fait de mieux en 2013 pour voler, sous contrainte de largeur max. Intéressant à noter: ces bateaux n'ont pas de réglage dynamique par palpeurs ni de surfaces mobiles sur les foils, alors que tout ceci était parfaitement permis par la jauge! Leur système de réglage est très similaire à celui des AC72: la dérive tout entière se déplace dans son puits pour changer l'angle d'incidence. Pour la finesse de la stabilité du vol, le bateau est tellement léger que la position de l'équipage suffit à rendre le tout parfaitement stable.
Les dix engagés :
• 1. Patient Lady, France avec Gurvan Bontemps et Gwenolé Gahinet
• 2. Groupama C, France avec Franck Cammas et Louis Viat
• 3. Hydros, Suisse avec Jérémie Lagarrigue et Billy Besson
• 4. Hydros, Suisse avec Mischa Heemskerk et Tentij
• 5. Canaan, Canada avec Fred Eaton et Magnus Clark
• 6. Canaan, Canada avec Billy Gooderham et Christian Pavey
• 7. Invictus, Grande Bretagne avec Norman Wijker et Tom Phipps
• 8. Team Cascais, Portugal
• 9. Cogito, USA avec Steve Clark et Oliver Moore
• 10. Aethon, USA avec Lars Guck et Max Kramers
Le programme :
• Dimanche 22 à mardi 24 septembre : Régates en flotte
• Mercredi 25 septembre : Jour de réserve
• Jeudi 26 à samedi 28 septembre : Finales en match race + petites finales en flotte
Le site est "flou" ... ils ne parlent jamais de Little AC mais de : The International C Class Catamaran Championship.
Donc le vainqueur doit être Champion ... du monde ???
Depuis 1961, ingénieurs, régatiers et techniciens de haut vol ne cessent de travailler pour concevoir le catamaran de 7,60 mètres de long, 4,2 de large et doté d'une surface de voilure de 27 m2 qui leur permettra de remporter le championnat du Monde de Class C qui se dispute tous les deux ans chez le vainqueur en titre.
Depuis 1974, les ailes rigides ont remplacé les voiles souples, moins performantes. Il aura donc fallu attendre plus de trente ans pour que ce qui est une évidence dans cette classe très technique le devienne aux yeux du grand public grâce aux américains d'Oracle qui remportèrent la 33ème Coupe de l'América à bord d'un trimaran à aile rigide, barré par Jimmy Spithill.
Il n'en fallait pas plus pour que le championnat du Monde de Class C ne prenne officieusement le nom de « petite Coupe de l'America » : « C'est passionnant de s'attaquer à ce challenge car c'est architecturalement très ouvert, contrairement aux autres compétitions auxquelles nous participons comme le Tour de France à la Voile ou la préparation olympique qui se courent en monotypie, à armes égales » analyse le skipper Groupama.
Entouré du bureau d'études de Groupama sailing team et des architectes navals Guillaume Verdier, Benjamin Muyl et Martin Fisher, Franck Cammas s'est une nouvelle fois montré très ambitieux dans ses objectifs : « Outre l'aile rigide qui est désormais un classique dans cette série, nous avons beaucoup travaillé sur les appendices et notamment les foils qui nous permettent de voler. Sur de petits bateaux, c'est difficile de garder l'équilibre quand on est en l'air car on a beaucoup moins d'inertie que les AC 72 de la Coupe de l'America. Nous avons donc fait beaucoup d'essais, de tests en navigation ».
Afin de développer en quelques mois la meilleure carène, l'aile la plus efficace et les foils les plus porteurs, Groupama sailing team a multiplié au large de Lorient les navigations et les tests à bord du Class C Alpha, vice champion du monde en titre aux mains de Jimmy Spithill mais aussi à bord du Flying Phantom pour les foils.
Pendant ce temps, les coques et les bras de liaison étaient construits au chantier Multiplast selon un tout nouveau procédé, le TPT® (Thin Ply Technology®) qui permet d'allier légèreté et résistance.
Navigant à bord d'un Groupama C dans sa version finalisée depuis les premiers jours de septembre, Franck Cammas et Louis Viat n'auront donc pas eu beaucoup de temps pour se familiariser avec leur nouvelle monture. La question qui se pose est de savoir si ce sera suffisant pour remporter un nouveau titre international : « On aurait évidemment voulu avoir davantage de temps pour s'entrainer. Certains de nos concurrents, je pense notamment à l'équipe Hydros et à celle de Canaan, champion en titre ont davantage navigué que nous. Nous verrons bien mais, dans tous les cas, je suis très satisfait du travail de notre équipe. Groupama C est un beau bateau et il va vite » conclut le skipper Groupama qui a encore cinq jours de navigation à Lorient.
Véritable vitrine technologique du savoir-faire du bureau d'étude de Groupama sailing team, Groupama C rejoindra Falmouth d'où le premier départ sera donné le dimanche 22 septembre et le dernier le samedi 28...
Question naïve: Quel est l'interêt de Groupama de s'engager dans cette compétition? Si Cammas veut acquérir de l'experience en vue d'une potentielle prochaine AC35, j'imagine pas un seul instant Groupama mettre un euro dans ce type d'épreuve...
Groupama était en difficulté pour continuer à sponsoriser, mais ils étaient en dette vis à vis de Cammas. Ils se sont recentrés sur du national et de l'européen tout en lui offrant du support pour pouvoir rebondir. C'est un compromis tout bénéf pour les deux parties. Groupama surfe en bordure de l'AC sans y mettre un rond. Ils ont laissé Cammas partir faire des piges chez LR, résultat, on a parlé d'eux, dans le cadre de cette prestigieuse (hum) compétition. Pareil pour la little AC.... Et en même temps Cammas continue à exploiter le bureau d'étude Groupama et à se montrer où il faut, en attendant de pouvoir voler de ses propres ailes. (Et Cammas leur a gagné le TdF pour leur caisses régionales en échange aussi.)
Il y a un nouveau participant. Les Emirats Arabes Unis.
Entrée de dernière minute, l’Américain John Downey au commande d’une équipe basée aux Emirats Arabes Unis. ils navigueront sur Alpha récemment acquis auprès de Groupama.
L’équipe nommée « Blue Sentinent » est la première du Moyen-Orient à participer à l’ICCCC. John Downey a réuni des designers de talent tel que Sito Avilés et Saïf-Deen Akann, ainsi qu’un navigant britanique Luke Patience (medaillé olympique).
En acquérant Alpha, 1er et 2nd des deux dernières éditions de la Petite Coupe, ils disposent d’un bateau super optimisé et passé entre les mains du Groupama Sailing Team. Nul doute que l’arme est à la hauteur de l’évènement, même si le Cata ne vole pas; ce n’est pas le seul.
