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« Hier, j’ai bien failli me jeter par dessus-bord quand j’ai vu la tournure que ça prenait… Quel sport de cons ! », s’amuse Bernard Nivelt avec son franc parler habituel. L’architecte, pilier du design team d’Areva Challenge, plaisante d’autant plus facilement que les dernières sorties l’ont bien montré : FRA 93 est une machine bien née et performante. Alors certes, l’issue de la première manche de l’Act 13 est décevante par rapport au début de course, mais l’outil répond aux attentes… « Aujourd’hui, poursuit l’homme de l’art, on sait que si on part devant, on peut rester devant, les gars peuvent se battre et pour l’état d’esprit de l’équipe, c’est très important. » L’équipe souffle, après avoir « été dans le rouge tout le temps au niveau préparation. On est très contents des modifications récentes au niveau des appendices, c’était la bonne manœuvre. Il reste pas mal de travail au niveau du moteur, c’est-à-dire du plan de voilure, et on réfléchit notamment sur le creux des génois, car on a vu qu’on était souvent moins gîtés que les autres et à mon avis on peut se permettre d’être plus puissants dans les petits airs. »

Satisfaction du jour: avoir doublé ETNZ à la régulière. La perf semble au rendez vous donc on s’accroche et on ne lâche rien, ça va finir par sourire.

Course Au Large a écrit :Les prévisions météorologiques indiquent déjà que les premiers jours de course ne bénéficieront pas des conditions statistiquement habituelles à Valencia car le printemps n'est pas encore installé sur l'Espagne. Les équipes qui ont misé sur une situation stable pourraient être surprises si leur Class America est trop typé pour un vent thermique qui risque fort d'être aux abonnés absents…

Ce n'est pas le cas avec FRA 93 que son design team a conçu pour une grande polyvalence et une forte fiabilité structurelle, deux points qui s'avèreront capitaux à l'orée de ces premiers jours de course

Yoyo a écrit :c'est ce que je dis, j'appele pas ça de la polyvalence moi !

duck a écrit :a priori, selon les équipiers d'Areva (en soirée, donc un peu bourrés certes), le bateau avance pas, point barre.

duck a écrit :a priori, selon les équipiers d'Areva (en soirée, donc un peu bourrés certes), le bateau avance pas, point barre.

Quel challenge pour Areva ?
"Ils ont montré de bonnes choses mais, au final, le bilan n'est pas aussi bon qu'espéré. Ils ont parfois été devant mais n'ont pas su y rester. C'est vrai que les conditions étaient difficiles mais elles l'ont été pour tout le monde. Sur une manche, on ne pourrait pas tirer un bilan mais là, sur l'ensemble d'une semaine, ils n'ont pas réussi à rester devant. Et ça, ce n'est jamais très bon que ce soit d'un point de vue de l'aisance, que de la vitesse du bateau ou de l'équipage. Ce n'est pas totalement étonnant dans la mesure où le bateau n'est pas à l'eau depuis très longtemps. Le bateau a l'air d'être dans la moyenne. Mais, de l'extérieur, on a souvent tendance à trop se polariser sur le bateau alors que c'est un ensemble d'éléments qui le fait avancer ou non. Il y a quatre ans, on avait des problèmes de vitesse parce qu'on n'était pas au point sur les voiles, sur le mât, sur les ailettes et sur le fonctionnement de l'équipage que ce soit à l'avant ou à la cellule arrière. Ce sont plein de petits détails qui font la différence et c'est là où Alinghi a démontré sa supériorité. Maintenant, Sébastien Col sera moins pénalisé sur les départs en match-race que sur les départs en flotte avec onze bateaux. Et puis l'équipe est sympa, tout le monde a envie de bien faire, ça fait plaisir à voir."