Suivi demi-finales

ça c'est passé exactement comme ça + paris et jeux
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Yves
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Post by Yves »

jean33 wrote:qu'est ce qui vous fait dire que prada est un bateau de brise ?
Rien, on suppute :lol:

En fait si, j'avais lu je ne sais plus ou que les formes type boite a chaussure étaient plus pénalisée dans le petit temps en raison d'une surface mouillée plus grande mais que cela donnait un peu plus de raideur dans la brise, ce qui ferais de LR un bateau plutôt typé medium-brise. Em même temps, il marchait pas mal dans la petole donc en fait, on n'en sait vraiment rien. Debut de reponse dans une heure...
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jean33
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Post by jean33 »

mouais, pourquoi pas :?
enfin en général les formes brutales dans les sections transverses ne sont pas particulièrement probante quand le vitesses s'accroissent .
maintenant le pb de ces carenes trés volumineuses avec un bau trés étroit est tellement complexe.... :?

est ce que tout simplement on ne cherche pas à trouver une raison pour laquelle prada aurait une chance. histoire de mettre du sel dans des demi qui semblent manquer de suspens ? :wink:
Yoyo
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Post by Yoyo »

manquer de suspense ... on en reparlera d'ici 2-3 matches :wink:

Je ne comprend pas pourquoi tout le monde voit Oracle archi favori, à cause de leur budget peut etre ? ce serait bien simpliste de ne regarder que ça. Et puis j'ai trouvé les américains pas tres impressionnants à la fin du RR2, ils se sont sorti de certaines situations mal embarquées grace à Dickson comme par exemple contre les suédois.
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Sandetie
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Post by Sandetie »

Font ch... ces ricains. Ils mettent mon prono en l'air dès la 1ere régate :evil:
Comme quoi, j'aurais plutôt du écouter le coeur que la raison !!...
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Yves
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Post by Yves »

Bon, j'ai tout raté mais ça avait l'air sanglant, surtout entre LR et Oracle. D'après ce que j'ai compris, ils ont terminé au près :shock:
Encore un coup du plan d'eau connu pour la régularité de son thermique :lol: :lol: :lol:
C'est le problème avec les thermiques réguliers : ils veulent toujours prendre la place du vent synoptique et ça fout le gros bordel
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gloups
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Post by gloups »

En totu cas on a pas eux un oracle en pleine forme, on les a vu gagner avec un plus lourd handicap... On m'aurait mentit les italien on donc leur chance?
:)
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Dam
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Post by Dam »

Quelqu'un peut raconter en 2 mots les 2 régates?
Yoyo
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Post by Yoyo »

On m'aurait mentit les italien on donc leur chance?
bin fallait m'écouter ! :lol:


Apres réflexion j'ai l'impression que Dickson a été un peu tendre avec LR à l'approche de la porte, d'apres moi ils pouvaient continuer à loffer LR plus qu'ils ne l'ont fait, quitte à les emmener tres loin. Mais ils ont préféré empanner un peu tot et LR a reussi à s'engager ce qui a contraint Oracle à aller chercher la bouée de droite et donc ressortir de la porte en retard sur LR.
En tout cas sur cette action l'équipage de LR a du démontrer une belle maitrise ! chapeau
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FRA3700
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Post by FRA3700 »

Yoyo wrote:
On m'aurait mentit les italien on donc leur chance?
bin fallait m'écouter ! :lol:


Apres réflexion j'ai l'impression que Dickson a été un peu tendre avec LR à l'approche de la porte, d'apres moi ils pouvaient continuer à loffer LR plus qu'ils ne l'ont fait, quitte à les emmener tres loin. Mais ils ont préféré empanner un peu tot et LR a reussi à s'engager ce qui a contraint Oracle à aller chercher la bouée de droite et donc ressortir de la porte en retard sur LR.
En tout cas sur cette action l'équipage de LR a du démontrer une belle maitrise ! chapeau
Surtout, Oracle étant semble t-il meilleur en relance (c'est Oracle qui le dit,voir sur le site de la LVC), laisser LR tout seul à gauche n'était peut être pas la meilleure chose à faire.

Ca fait 2 régates (après ETNZ) qu'ils ont tout faux en stratégie...Ils vont se poser des questions...
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Hel
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Post by Hel »

Dam wrote:Quelqu'un peut raconter en 2 mots les 2 régates?
Tiens, Dam, moi non plus je n'ai pas pu suivre, mais en attendant le compte rendu d'ACM j'ai trouvé ça ! :D Pour LR, mais :? pour le Desafio (faut qu'il se reprenne, je lui ai mis 2 victoires !!!)
La demi finale la plus indécise de la Louis Vuitton Cup sur le papier, celle qui opposait Luna Rossa à BMW Oracle, a tenu toutes ses promesses dans la baie de Valence. Deuxième à l’issue des Round Robin, le bateau américain a bu la tasse à la surprise générale à l’issue d’un premier match racing complètement fou, marqué par une pléiade de rebondissements. L’incroyable bataille tactique entre les deux équipages a d’abord profité aux Italiens qui créaient la surprise dès le départ. Parti sur la droite du plan d’eau, ITA94 s’est rapidement rabattu sur la gauche pour prendre le large sur son vis-à-vis (160 mètres) et compter 52’’ secondes d’avance après la première bouée. Mais le vent, très changeant, inversait complètement la donne dans le deuxième bord. Fin tacticien, le Class America à la bannière étoilée parvenait à dénicher la bonne risée et reprenait l’avantage pour sept misérables secondes au passage de la deuxième bouée.

Le casse-tête du vent
L’incroyable retour tournait court puisque le vent, complètement fou ce lundi, faisait encore des siennes. Les tacticiens s’arrachaient les cheveux et les deux bateaux jouaient au yo-yo. A ce petit jeu là, le Brésilien Torben Grael se montrait finalement le plus malin. Ses choix permettaient finalement à Luna Rossa de reprendre largement les commandes du match racing après le deuxième bord de près. La dernière ligne droite ne modifiait plus la donne. Malgré un dernier empannage désespéré de BMW-Oracle à la recherche d’un dernier coup de poker, qui tournait d’ailleurs au fiasco, Luna Rossa franchissait la ligne en vainqueur. Humiliés, les Américains accusaient au final un débours de 2’19’’.

Team New Zealand logiquement
L’autre duel opposant le grand favori Emirates Team New-Zealand, au Desafio Español a logiquement tourné en faveur des Kiwis. Le Class America ibérique qui accueillait le roi Juan Carlos en qualité de 18e homme, n’a jamais réellement su profiter des conditions météo capricieuses pourtant propices à la surprise. En retrait durant tous les bords, l’invité surprise des demi-finales s’incline avec les honneurs pour 43 secondes
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Goldeneye
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Post by Goldeneye »

Effectivement Oracle est plus rapide (surtout au portant) mais cela fait deux fois qu'ils partent du mauvais coté.
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Tampico
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Post by Tampico »

On peut se demander pourquoi ils partent d'un coté?
Pourquoi ne pas rester au contact?
Ils ont peur? :roll:
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Hel
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Post by Hel »

Je lis que les espagnols sont bien revenus dans la deuxième partie du match. Qu'est-ce qui a permis ça ? SVP ?
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Corsica One
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Post by Corsica One »

Helmina wrote:Je lis que les espagnols sont bien revenus dans la deuxième partie du match. Qu'est-ce qui a permis ça ? SVP ?
Les Néo-Z n'on fait que contrôlé, préférant perde un peu d'avance.

Je trouve que Dickson en fait trop à la bouée sous le vent. Sous le vent et au-delà la ley-line s'il tourne il est devant. Mais il préfère donné un petit coup de barre vers LR avant de tourner, ce petit temps perdu permettra à LR d'engager la pointe et de faire l'interieur de la première bouée, oblideant Dickson a prendre l'autre.

Les deux bords de près sont assez similaires. 6 virements sur le premier, les courses se séparant vers le milieu du parcours, et LR touche un meilleur vent sur la gauche.

Et sur les deux bords au portant, Dickson fait fondre l'avance fait au près.

Il m'a semblé que sur le premier bord au portant, les choix de spi étaient différents. BMW Oracle avait un spi gonflé sur le haut, LR sur le bas. Je ne sais plus sur le second.

LR a eu de la chance à l'affalage de spi à la seconde marque, ce dernier s'emblait pris dans l'etrave avant que tout ne rentre dans l'ordre.

Belle régate, bravo Luna Rossa !!!
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Yves
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Post by Yves »

Dam wrote:Quelqu'un peut raconter en 2 mots les 2 régates?
Un autre résumé, trouvé sur le site AREVA (quand ils parlent des autres, c'est plus objectif :wink: )
Il fallait être extrêmement attentif aux bascules d’une brise de Nord Ouest d’une quinzaine de nœuds pour exploiter au mieux un plan d’eau très tordu ce lundi, jour d’ouverture des demi-finales. Les tacticiens de Luna Rossa Challenge, Torben Grael, et de Emirates Team New Zealand, Terry Hutchinson, ont superbement appréhendé ce premier match.
Rarement Valencia a présenté un tel visage : un flux de Nord Ouest modéré mais surtout extrêmement instable avec d’importantes rotations du vent et de grandes fluctuations en force. A droite puis à gauche, et inversement, les équipages ont dû composer pour intégrer tactique rapprochée afin de contrôler l’adversaire, et stratégie pour anticiper les bascules de la brise. Un vent de 13 à 16 nœuds agitant le plan d’eau et provoquant quelques retournements de situation, du moins en terme d’écart entre les deux duos.
Ainsi les Italiens de Luna Rossa Challenge prennent l’ascendant au départ avec presque deux longueurs d’avance sur les Américains de BMW Oracle Racing. Dans ces conditions, les deux bateaux semblent marcher à la même vitesse mais ce petit avantage va se transformer en un grand écart… Car Chris Dickson se décale vers la droite quand James Spithill protège la gauche : l’équipage transalpin a raison et creuse rapidement avec plus de 150 mètres d’avance à la première marque au vent !Mais les Américains ont une bonne vitesse au portant et reviennent au point de repousser les Italiens hors du terrain de jeu à quelques encablures seulement des bouées sous le vent… Le tacticien de Luna Rossa Challenge repart alors sur la gauche du plan d’eau mais avec seulement sept secondes de marge, au lieu de 52 secondes à la précédente marque ! Tout est à refaire… Et décidemment, la brise est plus que volage : en deux bords, les Américains reperdent de nouveau énormément de terrain : près d’une minute et demi ! Les Italiens n’ont plus qu’à assurer dans ce vent tordu qui transforme le dernier bord de spinnaker en une arrivée sous génois… Belle démonstration du sens tactique de Torben Grael qui s’est plus focalisé sur le vent que sur son adversaire puisque deux minutes dix-neuf secondes sanctionnent les Américains sur la ligne !
Du côté de l’autre duel, si les Espagnols prennent un bon départ, ils ne contrôlent pas assez serré les Néo-Zélandais qui profitent rapidement d’une belle rotation du vent à droite : 300 mètres d’avance permettent à Emirates Team New Zealand de marquer sévèrement son adversaire en le poussant à l’extérieur du terrain de jeu ! Bilan : plus d’une minute de marge dès la première bouée… Les Kiwis voient Desafío Español 2007 revenir très fort lors du bord de spinnaker, mais ils conservent tout de même plus de quarante secondes de marge. Le deuxième bord de près est à l’opposé de l’autre match : autant les Américains et les Italiens jouent « chacun dans son coin », autant les Espagnols et les Néo-Zélandais restent au contact. En conséquence, les écarts restent faibles malgré les grandes rotations du vent. L’équipe de Dean Barker domine donc tout le match et termine avec quarante-trois secondes d’avance… Rappelons que pour ces demi-finales de la Louis Vuitton Cup, le premier team qui accumule cinq victoires passe en finale.

Commentaires à terre :
Albert Jacobsoone, Piano à bord d’AREVA Challenge :
« Dans la régate entre BMW Oracle Racing et Luna Rossa, les Américains avaient davantage de position au vent sur le premier près, mais Luna Rossa a bénéficié d’une petite risée qui lui a permis de creuser l’écart et de devenir leader.
BMW Oracle Racing revient très fort au portant, car le vent est très instable en force et en direction. Le passage de bouée se fait à égalité sous le vent. Luna Rossa passe ensuite sur la gauche du plan d’eau, où l’équipe italienne bénéficie de plus de pression, et cette dernière parvient à prendre jusqu'à 450m d’avance. Une belle bagarre s’engage sur le dernier portant car le vent est toujours aussi capricieux, mais à l’approche de la bouée BMW Oracle Racing tente d’aller vers un « nouveau » vent qui est en train de s’établir (la brise thermique, alors qu’un vent de terre dominait jusqu’alors). Mais Luna Rossa réussit à rester dans le vent et coupe la ligne avec 2min 17s d’avance sur les Américains.
Luna Rossa a fait une bonne tactique et l’équipe a bien utilisé le vent, car les deux bateaux n’ont pas un énorme écart dans ces conditions.
Sur la manche entre le Desafio Espanol et Emirates Team New Zealand, les deux équipes ont pris un départ quasiment à égalité, avec les Kiwis sur la droite du plan d’eau.
Les Néo-Zélandais sont obligés de virer assez tôt car les Espagnols réduisent un peu l’écart. Mais ETNZ profite de la pression sur la droite du plan d’eau qui leur donne un avantage de 150m quelques minutes après le départ. Les Kiwis effectueront ensuite un marquage serré, et ils conserveront l’écart tout au long de la régate malgré un vent instable. »
Il semble qu'a la premier porte sous le vent Dicko ait loffé Spithill en tribord mais qu'il ait empanné vers la marque un peu tôt, laissant l'italien empanner et s'engager sous le vent avant les deux longueurs. Oracle a alors été contraint a aller chercher la bouée de droite alors que LR enroulait celle de gauche et partait du bon coté : loffing match, empanage simultané, engagement et fameuse presque loupée a la bouée, ça devait être joli a voir :!:
el gringo
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Post by el gringo »

L'affalage était un peu destroy, sur LR, et j'ai pensé un bon moment qu'ils allaient avoir 2 génois pour le prix d'un.
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Hel
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Post by Hel »

C'est intéressant, sur le site il y a des commentaires de Cameron Dunn et des extraits de live sailing sur les moments importants !
Yoyo
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Post by Yoyo »

Ah oui ! c'est interessant, je ne savais pas que LR avait reussi a briser l'engagement, c'est pour ça que Dickson n'a pas pu continuer à à les emmener sous la layline.
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Yves
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Post by Yves »

Helmina wrote:C'est intéressant, sur le site il y a des commentaires de Cameron Dunn et des extraits de live sailing sur les moments importants !
Enfin le site officiel commence a etre a la hauteur de l'evenement !
On aurait aimé quelques videos de ce genre au cours des RR
Yoyo
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Post by Yoyo »

La météo d'aujourd'hui s'annonce plus stable, est ce que ça va aider Oracle ?

Dicko va avoir le couteau entre les dents comme rarement au départ, ça va etre saignant !
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